Elections régionales : interview de David Leisterh (MR)

Quota de personnes handicapées dans les entreprises publiques et privées, formations accessibles à tous les handicaps, recherche de nouvelles activités pour les travailleurs d'entreprises de travail adapté... David Leisterh (candidat MR aux régionales 2019) aborde ces sujets dans cette webvidéo réalisée quelques jours avant les élections.

Retransciption de l'interview :

1. Quota d’emploi de personnes en situation de handicap : comment le faire respecter dans les entreprises publiques ? 

Nous pensons que le secteur public doit respecter ce quota de 3% et de 2.5% ici à Bruxelles. Une des manières, peut-être, de davantage inciter le secteur public à le faire c’est en travaillant, 1/ avec des sous-traitants et puis 2/ de ne pas permettre à tous ou certains secteurs publics qui sont réticents ou qui ont plus de difficultés à respecter ce quota ; ne pas permettre de continuer à remplir le cadre quand il y a des postes vacants à partir du moment où ces 3%, ces 2.5% ne sont pas atteints.

Faut-il imposer un quota aux entreprises privées (comme en France, Allemagne, Luxembourg...) ?

Donc à priori on n’est pas du tout favorables à une imposition de quota dans le secteur privé car le secteur public doit d’abord montrer l’exemple. Par contre toute une série d’incitants pour mieux respecter, pour que toute une série d’entreprises puissent en effet mieux accueillir des personnes qui sont en situation de handicap, ça oui. Et puis aussi, peut-être, progressivement travailler sur l’accessibilité au travail et le confort de vie au travail pour les personnes en situation de handicap au niveau du secteur privé. Je pense que ce sont d’abord ces éléments-là : un, le secteur public doit montrer l’exemple et ce n’est pas le cas et puis deux, travailler sous forme d’incitants pour engager et pour l’accessibilité.

2. Comment rendre les formations plus accessibles pour tous les types de handicap (mental notamment) ?

Donc le MR est favorable, c’est un choix politique de développer d’avantages de moyens pour améliorer justement cette formation pour que ce soit en externe ou interne. Mais ce type de formation ne s’improvise pas, il faut aussi pouvoir avoir une labellisation du secteur qui prévoit des formations en la matière pour les personnes qui seraient dans les ETA. C’est un choix politique que nous voulons mener.

3. Comment soutenir la recherche de nouvelles activités pour les travailleurs en situation de handicap (dans les ETA) ?

En tous cas, ici à la Région Bruxelloise, si le MR revient au pouvoir, on veut copier ce qui a été fait ici ces derniers mois par le gouvernement wallon dans le cadre du plan régional d’investissement où 10 millions ont été débloqués. 10 millions qui sont alloués à la réhabilitation, l’aide aux ETA pour qu’elles puissent opérer ce virage qui est nécessaire entre l’intelligence de la main et d’autres types d’activités que peuvent exercer les ETA. On voit bien que la société évolue, elle a besoin d’un accompagnement. Ces 10 millions qui ont été débloqués dans une enveloppe en Wallonie ; si on revient à Bruxelles Capitale, c’est également ce qu’on voudrait faire. 

Lire le programme du MR.

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